Merci à Nathalie de atelier292.be pour son article ! Découvrez son blog, ses conseils couture et tricot et son café couture !    

Son blog

Sa page Facebook

Sa page Instragam

Sa chaîne YouTube

Je suis heureuse de vous retrouver aujourd’hui pour un article ‘utile’: le test d’une machine à coudre.

Le contexte

Fin mars, alors que ma machine fonctionnait à pleine allure pour la couture de masques, le cauchemar de chaque couturière m’est tombé dessus: une panne.
Je l’ai donc renvoyée au magasin où je l’avais achetée, Stecker, pour réparation et ai ressorti mon ancienne machine.
J’avais gardé cette machine au cas où mais vraiment, c’est une horreur: la pédale ne fonctionne plus, il faut utiliser le bouton Start & Stop et impossible de faire la moindre boutonnière.
J’ai donc cousu tant bien que mal avec cette machine pendant plusieurs semaines et me suis ensuite rappelée que Stecker m’avait prêté une machine en test il y a deux ans.

Le réparation de ma machine prenant pas mal de temps et n’ayant pas de date pour le retour à cause de la situation, j’ai contacté Aline et lui ai demandé s’il ne serait pas possible de tester une machine. Le moment était parfait: j’avais le temps de coudre et besoin d’une machine qui fonctionnait correctement. Elle a accepté et je la remercie de sa gentillesse.

J’ai pu choisir entre deux machines et j’ai choisi la Bernina B335 en me disant que cela me réconcilierait peut-être avec la marque (la machine de l’enfer dont je parle plus haut est une Bernette…).

Première impression

Une belle machine

En sortant la machine de sa boîte, j’ai tout de suite eu une impression de robustesse. On sent que la machine va « envoyer du lourd ». J’ai aussi été fort impressionnée par tous les aspects pratiques: trousse de rangement pour ranger les accessoires, fil qui s’enroule dans la pédale pour le rangement, petites plaquettes pour simuler les épaisseurs de tissus au démarrage… Tout est pensé dans le détail!

Rangement pratique du fil de la pédale
Trousse de rangement pour les accessoires et fils Mettler
Plaquettes d’équilibrage de la hauteur

La machine m’a également semblé plus facile à transporter que ma Janome Skyline S5 qui ne bouge pas de ma table de couture depuis que je l’y ai installée.
Il faut dire que celle-ci est plus petite. Je n’imagine d’ailleurs pas coudre sans la table de rallonge….

La machine et sa table de rallonge

Aline m’avait proposé de m’envoyer les pieds dont j’avais besoin. J’ai choisi le pied pour fermeture éclair invisible et le pied pour boutonnière. Là aussi, le sentiment que c’est du solide. Il ne s’agit pas d’un pied à venir clipser mais d’une pied intégral.

 

Et puis, il faut l’avouer, elle est sacrément belle cette machine. Un mélange de modernité et de classique.
J’aime beaucoup ma Janome mais il faut dire la vérité, niveau esthétique, cette Bernina est vraiment beaucoup plus belle (oui, ça compte).

Prise en main

Avant de me lancer dans la couture d’un projet, j’ai pris le temps de lire le mode d’emploi qui est très clair. On s’y retrouve très facilement est c’est très agréable.

Un manuel très clair

Le système de bobinage est très facile. Le système s’arrête quand la bobine est pleine, c’est très pratique!
Je n’aime par contre pas trop le fait que la canette se place à l’avant, en frontal. Je trouve que quand on place la table de rallonge, même s’il y a une petite fenêtre transparente, ce n’est pas vraiment pratique.
Par contre, on constate encore ici le sens du détail avec le coupe-fil pour couper le fil de la bobine.

Système pour charger la canette
Fenêtre pour pouvoir placer la canette
Coupe-fil

Il y a un système d’enfilage automatique mais je n’ai pas tout compris et pas eu l’envie d’y investir du temps, j’avais très envie de tester la machine.

Niveau luminosité, la machine est très lumineuse, pas de soucis pour coudre en soirée, sans lumière naturelle.

Beaucoup de points sont proposés. On peut les retrouver sur une petite plaquette.
Sur ma machine actuelle, les points sont illustrés sur le couvercle du dessus. Ici, pas de couvercle. Il faut donc penser à ne pas égarer la plaquette.

De nombreux points décoratifs

 

On passe à la pratique

J’ai cousu pas moins de 6 projets avec cette machine (sans compter toutes les trousses à fleurs qui ont rejoint ma collection).

J’ai commencé par une blouse Suun de Pm Patterns en coton, avec pose de passepoil, histoire de tester la précision.
Absolument rien à signaler, couture soignée et précise, je suis conquise. Pour info, pour poser du passepoil, j’utilise toujours un pied pour fermeture éclair.

 
Pose de passepoil et fronces sans emcombres

Deuxième projet: la robe chemise Alder de Grainline Studio, dans le même coton, l’occasion de tester les boutonnières. Vous verrez sur les photos que je l’ai finalement raccourcie pour en faire un chemisier sans manches.
J’ai été un peu étonnée car avec ma Janome, il suffit de placer le bouton dans le pied pour boutonnière et la machine calcule automatiquement la longueur de la boutonnière. Ici, ce n’est pas le cas, il faut mesurer soi-même la longueur de sa boutonnière. Par contre, on peut mémoriser la longueur de la première boutonnière une fois cousue afin que les suivantes fassent la même dimension.
Autre petite déception: le pied pour poser les boutons est en option et je n’ai pas pensé le demander. Depuis que j’ai découvert cette option, je couds tous mes boutons à la machine.

Alder de Grainline

 

Surpiqûres aux poches et boutonnières

 

Les détails du col

 

Biais d’emmanchure

 

Un point important à mes yeux depuis que j’ai investi dans une bonne machine est de pouvoir facilement déplacer l’aiguille sur la gauche ou la droite. Cela permet d’avoir des surpiqûres parfaites et c’est un jeu d’enfant sur cette machine.

Très facile de déplacer l’aiguille
Aiguille à gauche
Aiguille au centre

Les surpiqûres sont soignées et régulières, tout ce que j’aime.

Autre projet pour vous montrer le détail des surpiqûres: le top Cielo de Closet Core Patterns dans un beau lin rouge.

Top Cielo

 

Finitions des manches

 

Biais d’encolure et surpiqûres des empiècements dos

Après la couture de coton et de lin, je suis passée à la couture d’un crêpe léger avec la jupe Jaya, de PMP patterns. L’occasion de tester également la pose d’une fermeture éclair invisible.

fermeture éclair invisible

 

Fronces et surpiqûres de l’empiècement devant

 

J’ai été vraiment bluffée. Que ce soit sur la couture de viscose ou de crêpe, absolument aucun souci au niveau des points. Ce n’est pas toujours le cas avec ma Janome au début des coutures. Il arrive souvent que le tissu se plisse un peu au début. Ici absolument aucun souci.

J’ai cousu une autre blouse aux finitions impeccables et ai décidé de tester les épaisseurs avec un sac Cocoa de Joli Lab. Là aussi, complètement bluffée…. aucune difficulté pour passer les épaisseurs!

Surpiqûres au niveau des anses, avec changement de couleur de fil

 

Poche intérieure et étiquette personnalisée

 

Epaisseur des anses

 

J’ai aussi été impressionnée par la vitesse. Le côté robuste de la machine et le fait que le tissu se place bien, sans difficultés fait que je me suis retrouvée à plusieurs reprises à coudre très vite dans les lignes droites, sans même vraiment m’en rendre compte.
A noter que l’on peut régler la vitesse maximale à l’aide d’un petit curseur.

Curseur de réglage de la vitesse

 

En conclusion

Si je devais choisir ma machine aujourd’hui, j’aurai bien du mal à choisir tant j’ai aimé coudre avec cette machine!

Si vous souhaitez investir dans une belle machine, robuste et vous permettant de coudre avec précision, cette machine répondra tout-à-fait à ces critères. Pour info, la machine coûte actuellement 1214 euros (17/08/2020).

Les réglages sont faciles et précis, la taille de la machine est confortable pour coudre. On peut la transporter facilement malgré son poids et elle ne prend pas trop de place sur le plan de travail. Et puis, quelle esthétique!

Pensez cependant à commander également les pieds dont vous avez besoin et qui ne sont pas fournis avec la machine: pied pour fermeture invisible et pied pour pose de boutons.

Les pieds fournis avec la machine

Je remercie chaleureusement Aline qui m’a permis de tester cette Bernina, et Olivier de chez Stecker qui a réparé ma machine. J’ai en plus été gâtée car la réparation ayant pris pas mal de temps à cause du confinement, Janome m’a offert un coffret de 6 pieds pour ma machine.

Merci Stecker Bertrix!

 
Et dernière petite photo de cette finition que j’adore 

Un article toujours aussi bien écrit, créatif et complet !

Merci à Nathalie du blog couture Atelier292.be

 

Ce site utilise des cookies pour améliorer votre expérience
Téléchargement en cours... Veuillez patienter...